L’ACPPU menace d’imposer une sanction de blâme au Collège Niagara si celui-ci maintient la ségrégation de genre sur ses campus et dans ses programmes en Arabie saoudite.
« Le Collège est établi dans un pays reconnu pour sa répression de la liberté d’expression, ses exécutions de masse, et la discrimination et la violence envers les femmes », a écrit le directeur général de l’ACPPU, David Robinson, dans une lettre adressée au recteur du Collège Niagara, Dan Patterson.
Lors du Conseil de l’ACPPU en novembre, les délégués ont adopté une motion enjoignant à l’administration du Collège de répondre de façon satisfaisante aux inquiétudes concernant ses campus en Arabie saoudite avant l’assemblée printanière du Conseil, sinon elle serait frappée d’une sanction de blâme.
L’ACPPU demanderait alors à la communauté académique de refuser toute nomination à cet établissement, toute invitation à y prononcer une allocution ou à participer à une conférence qui s’y tiendrait, et tout honneur ou toute distinction émanant de l’établissement.
« Nous souhaitons trouver une solution acceptable pour tout le monde », a ajouté M. Robinson.