1. L’éducation postsecondaire et la recherche sont en soi des biens publics : la fondation d’une société viable passe par une population bien instruite et informée. Par la préservation, la découverte, l’application et la diffusion du savoir, les universités et les collèges contribuent eux aussi, à la fois directement et indirectement, à l’essor social, culturel et économique tant à court qu’à long terme des communautés et des régions de l’ensemble du Canada, et offre à celles-ci une diversité d’avantages sociaux, culturels et économiques à court comme à long terme.
2. À la lumière de ce qui précède, les décisions en matière de financement et de programmes devraient, à la base, prendre en compte (i) l’ensemble des valeurs pédagogiques essentielles au succès et à l’efficacité des établissements postsecondaires et (ii) l’ensemble des valeurs sociales essentielles au bien de la société en général.
3. Tout en reconnaissant l’apport économique important des universités et des collèges, l’ACPPU croit que les politiques gouvernementales et les décisions des institutions ne devraient pas être dictées par des considérations économiques et commerciales. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont la responsabilité de veiller à ce que les établissements postsecondaires disposent des fonds publics suffisants pour mener à bien leur mission publique générale. L’attribution des fonds de recherche devrait être décidée en fonction de l’intérêt scientifique et pédagogique des projets tel que le détermine la communauté des chercheurs.
4. Les dirigeants des institutions ont la responsabilité de protéger et de promouvoir un milieu intellectuel libre où la recherche sans entraves, la liberté académique et le débat ouvert peuvent mener à l’essor et à la diffusion d’une vaste gamme de connaissances et à l’édification de la population instruite de l’avenir.
Approuvé par le Conseil de l’ACPPU, novembre 2001.
Modifié par le Comité de direction de l'ACPPU en juin 2009.
Approuvé par le Conseil de l’ACPPU, novembre 2009.