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Reconnaissance de la charge de travail accrue des membres du personnel académique au sein des groupes d’équité en contexte minoritaire

Les membres du personnel académique présentent la même diversité observée dans l’ensemble de la société, tout comme ils subissent le même racisme et la même discrimination que l’on y retrouve. Les membres du personnel académique qui font également partie des groupes d’équité1 sont souvent appelés à s’acquitter de tâches supplémentaires, comme interpréter des documents dans « l’optique de l’équité », assurer la liaison avec les groupes communautaires, jouer un rôle d’encadrement et de conseil, assurer le contact avec les médias, rédiger des rapports portant sur des considérations d’équité, siéger à des comités, et chercher et contacter des personnes chargées de l’équité dans le secteur de l’enseignement supérieur. Les membres des groupes d’équité sont souvent appelés à mener des recherches pour actualiser l’information sur l’équité dans l’enseignement supérieur, même quand cela ne relève pas de leur domaine de recherche universitaire. Les demandes de travaux supplémentaires proviennent non seulement de diverses sources administratives et départementales, mais aussi des associations de personnel académique. Ce surcroît de travail reçoit peu de reconnaissance officielle et alourdit injustement la charge de travail des membres des groupes d’équité.

Les tâches supplémentaires, y compris les travaux sur les questions d’équité, qui sont exécutées par les membres des groupes d’équité apportent une contribution à valeur académique importante, et elles devraient être prises en considération dans l’évaluation des demandes de permanence ou de promotion et dans tous les processus d’évaluation d’un dossier (dans le cas, par exemple, des programmes internes de subventions de recherche, des demandes de congé sabbatique, etc.). Les membres du personnel académique qui effectuent ces travaux supplémentaires en sus de leurs tâches rémunérées habituelles devraient avoir droit à une indemnisation.2


Approuvé par le Conseil de l’ACPPU, novembre 2015.


Notes
1 Les groupes d’équité s’entendent, entre autres, des personnes racialisées, des femmes, des peuples autochtones, des membres LGBTAB-S et des personnes ayant une limitation fonctionnelles.
2 Cette disposition vise à reconnaître le travail pour lequel les membres du PAC sous contrat ne sont pas rémunérés.