Au Canada, environ le tiers de l’ensemble du personnel académique des établissements d’enseignement postsecondaire est constitué de chargés de cours ou de professeurs engagés pour une période limitée. La précarisation du personnel académique reflète une tendance plus générale au sein de l’économie canadienne, à savoir le remplacement des postes permanents et à temps plein, par des postes temporaires à temps partiel, qui sont moins rémunérés et comportent peu ou pas d’avantages sociaux.
Chaque année, des milliers de professeurs n’ont pas la possibilité de participer à tous les volets de la vie académique – l’enseignement, la recherche et le service à la collectivité. Cette situation a de graves conséquences pour le personnel académique contractuel, mais aussi pour les étudiants, le personnel académique permanent, l’intégrité des établissements d’enseignement postsecondaire et la société.
J’appuie tous ceux et toutes celles qui militent pour un traitement équitable de l’ensemble des membres du personnel académique, peu importe le type d’emploi qu’ils occupent, notamment la rémunération des activités de recherche et de service sans égard à la catégorie de nomination. La permanence et la liberté académique, la capacité de conjuguer recherche, enseignement et service, la possibilité de prendre pleinement part à la gouvernance de l’établissement, une rémunération juste et de bonnes conditions de travail devraient être le lot de tous les professeurs pour qu’ils puissent offrir un enseignement postsecondaire de la plus haute qualité.
Pour un emploi à temps plein à des conditions équitables
(Signature)
Personnes-ressources
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