(Ottawa— 6 décembre 2016) À l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous nous souvenons de la tuerie de l’École Polytechnique où, en 1989, 14 femmes ont été assassinées simplement parce qu’elles étaient des femmes. L’ACPPU et ses associations membres se dressent contre toute forme de violence dont les femmes sont victimes.
Au cours de la dernière année, le gouvernement fédéral a enfin lancé une enquête nationale sur le meurtre et la disparition des femmes et des filles autochtones. Nous souhaitons que cet exercice national va permettre de trouver des solutions sur le long chemin de la réconciliation avec les peuples des Premières nations, métis et Inuits.
Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour contrer la violence faite aux femmes au Canada. Les études démontrent que 51% des Canadiennes ont été victimes d’un incident de violence sexuelle ou physique depuis l’âge de 16 ans et que les jeunes femmes de moins de 25 ans présentent le plus fort taux d’incidence de violence conjugale.
Nous avons besoin de contrer la violence liée au sexe sur nos campus grâce à l’éducation et à la prévention. Employeurs, syndicats, intervenants et gouvernements doivent travailler de concert pour développer de bonnes politiques publiques et afin d’offrir les services appropriés aux victimes de violence.