(Ottawa — 10 avril 2017) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) accueille favorablement l’Examen du soutien fédéral aux sciences et sa recommandation d’ajouter 1,3 milliards de dollars en financement pour la recherche fondamentale.
« Le rapport est très clair : la science et la recherche fondamentale ont souffert d’un sous-financement chronique au Canada au cours de la dernière décennie, souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. La recommandation la plus importante de ce rapport publié aujourd’hui — et celle dont la mise en application est la plus urgente— est qu’il est nécessaire pour Ottawa de rehausser de manière significative et rapide le financement de la recherche par des chercheurs indépendants. »
M. Robinson précise que l’Examen du soutien fédéral aux sciences recommande un meilleur équilibre dans l’attribution des fonds qui sont accordés aux trois conseils subventionnaires.
« Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, malgré le fait qu’il regroupe le nombre le plus important de chercheurs universitaires, fait figure de parent pauvre depuis des années. Le rapport souligne justement un besoin criant pour que l’octroi de nouveaux fonds aux conseils subventionnaires se fasse de manière plus juste pour offrir de nouvelles opportunités aux universitaires qui œuvrent en sciences sociales et humaines », ajoute M. Robinson.
Il signale également que l’ACPPU est satisfaite des recommandations du rapport pour venir en appui aux chercheurs autochtones et pour améliorer l’équité et la diversité dans les programmes de recherche fédéraux, notamment en incluant des cibles d’équité et des quotas là où des décalages importants et inacceptables subsistent.
Le rapport recommande la création d’un nouveau Conseil consultatif national indépendant sur la recherche et l’innovation (CCNRI) qui serait chargé de surveiller les programmes de recherche fédéraux et de développer et harmoniser les stratégies d’investissements des agences. L’examen suggère aussi l’amélioration des mécanismes de surveillance et de gouvernance des conseils subventionnaires.
« Quand viendra le temps d’évaluer la pertinence de ces changements, il sera essentiel de s’assurer que la gouvernance des conseils subventionnaires reflète bien la réalité de la communauté scientifique actuelle et que les conseils continuent d’opérer indépendamment du gouvernement », conclut M. Robinson.
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