(Ottawa— 28 avril 2017) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) joint sa voix aujourd’hui à celle des syndicats et des associations d’employés dans tout le pays pour souligner le 26e anniversaire du Jour du deuil national à la mémoire des personnes mortes ou blessées au travail.
Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis ce 9 mai 1992 où la mine de charbon Westray à Plymouth (Nouvelle-Écosse) explosa, tuant 26 mineurs. À la suite de cette tragédie, au prix d’une dure lutte, travailleurs et syndicats ont obtenu du gouvernement fédéral des mesures de protection importantes en matière de santé et de sécurité dans le cadre d’une loi faisant des violations aux normes de la sécurité au travail des délits criminels.
Réfléchissons particulièrement cette année au fait que, malgré cette victoire, des travailleurs continuent de mourir ou d’être blessés au travail, peu d’accusations ont été portées en vertu de cette loi et une seule peine d’emprisonnement a été infligée.
À l’occasion du Jour de deuil national, l’ACPPU demande aux gouvernements fédéral et provinciaux de faire un examen de conscience, de déterminer pourquoi si peu d’employeurs ont dû rendre des comptes, et à investir dans la formation des policiers et des procureurs de la Couronne. L’ACPPU exhorte également les ministères du Travail, les services policiers et d’autres autorités compétentes dans les provinces à mieux travailler ensemble, pour que les décès au travail injustifiés appartiennent de plus en plus aux choses du passé.
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