En décembre dernier, le gouvernement fédéral a rendu publique sa nouvelle stratégie en matière de sciences et de technologie, faisant encore une fois la démonstration, selon ses détracteurs, d’un discours déconnecté des besoins réels de la communauté scientifique.

Chaque nouvelle année apporte son lot de changements. À cet égard, en 2015, la fièvre électorale s’emparera du Canada pour la sixième fois depuis 2000. Alors que s’achève le long règne des conservateurs, nous sommes à la croisée des chemins. Une profonde réflexion s’impose.

Dernièrement, un établissement d’enseignement postsecondaire en Alberta a choisi, comme d’autres avant lui, de se doter d’un nom à la hauteur de son envergure et de ses ambitions. Le Collège universitaire St. Mary’s n’est plus, vive l’Université St. Mary’s.

Devant les affirmations soutenues de l’Université de Moncton disant qu’elle ne détient pas les moyens financiers adéquats ni pour maintenir ses programmes et postes réguliers de professeurs, la Fédération des étudiant(e)s du Campus universitaire de Moncton et l’Association des bibliothécaires, professeur(e)s de l’Université de Moncton font front commun pour dénoncer la réduction du corps professoral régulier et l’augmentation continuelle des frais universitaires.

Depuis leur arrivée au pouvoir en 2006, les conservateurs fédéraux ne cachent pas que le renforcement de la position du Canada dans le domaine scientifique passe pour eux par la collaboration entre les scientifiques fédéraux et le secteur privé.