février 2016 Faire face au racisme ordinaire dans le milieu académique Une page d’histoire s’écrivait à Montréal il y a plus de quarante ans. Une manifestation contre le traitement, par l’administration de l’Université Sir-George-Williams, d’une plainte pour discrimination raciale, s’est transformée en l’une des plus importantes occupations d’un campus au Canada. Ne pas fermer les yeux sur le racisme Lors des dernières élections fédérales, le rejet, par la plupart des Canadiens, du discours politique à double entente, a suscité un bel élan d’espoir. Espoir amoché par la découverte que tant de nos leaders gouvernementaux ont cru au départ qu’ils marqueraient des points en exploitant les tensions raciales. Une enquête conclut à la nécessité de réviser la convention d’une faculté de médecine Un comité indépendant chargé d’enquêter sur le règlement de différends mettant en cause trois professeurs de médecine de l’Université Dalhousie a recommandé une réforme en profondeur de la relation entre l’Université et la régie de la santé de la province. Les mots ne suffisent plus Pour la professeure agrégée au département de science politique de l’Université de l’Alberta, si les universités veulent vraiment réaliser l’équité, elles doivent cesser de parler des belles politiques et des gestes symboliques et mener des actions concrètes. De l’argent pour l’éducation au Manitoba Signe que des élections se dessinent à l’horizon, le gouvernement manitobain a annoncé en janvier qu’il ajouterait au budget des collèges et universités de la province. Cette hausse du financement servira à rehausser les budgets de fonctionnement des établissements postsecondaires Le côté sombre des mentions d’avertissement Pour une universitaire féministe intervenant auprès de victimes d’agression sexuelle, les mentions d’avertissement ont leur utilité, mais pas partout. D’accord pour les services d’aide et les sites de discussion en ligne, mais assurément pas dans les universités. La marche privée de l’éducation au Ghana Au Ghana, depuis l’arrivée du géant anglais Pearson, des écoles soi-disant privées à bas prix ont poussé comme des champignons, saignant les rangs du secteur public. Et ce n’est qu’un début.