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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

septembre 2005

Un règlement favorable est enfin trouvé dans l’affaire Chun

Le professeur Kin-Yip Chun a enfin trouvé un règlement au différend de longue date qui l’opposait à l’Université de Toronto et au département de physique de cet établissement.

Deux employés de Brandon sont atteints d’un cancer mortel

Le mésothéliome — un cancer mortel causé par l’exposition à l’amiante — a été diagnostiqué chez deux employés de l’Université de Brandon, soit un membre du corps professoral et un ingénieur d’entretien à la retraite.

L’Université de la Californie : Chapela obtient la permanence

L'Université de la Californie à Berkeley a renversé la décision controversée de refuser la permanence à l’un des plus cinglants critiques des liens entretenus par l’université avec l’industrie biotechnologique.

Les subventions à l’enseignement sont à leur plus bas niveau en 25 ans

Dans un rapport publié le mois dernier, l’ACPPU jette un regard plus lumineux sur les aléas financiers avec lesquels doivent composer les universités et les collèges et appelle les provinces et Ottawa à négocier une nouvelle entente de financement pour l’enseignement postsecondaire.

Peter Simpson se joint à l’ACPPU

Peter Simpson est entré en fonctions à l’ACPPU à la mi-juillet à titre de nouveau directeur général adjoint. Auparavant, M. Simpson était professeur adjoint de philosophie à l’Université Laurentienne, à Sudbury (Ontario), où il assumait également la présidence de l’association des professeurs (APUL).

Dans la salle de classe : dire franchement les choses

Pendant mes vacances d’été, j’ai relu l’anthologie The Dissenting Academy, publiée sous la direction de Theodore Roszak et dans laquelle est paru pour la première fois le célèbre essai de Noam Chomsky, La responsabilité des intellectuels. Cette lecture m’a amenée à réfléchir sur la démarche d’enseignement et d’apprentissage. En ce début d’une nouvelle année universitaire, les étudiants attendent de moi que je leur transmette un large bagage de connaissances.

Le savoir des livres

Nous sommes entourés de livres savants. Les encyclopédies, les dictionnaires, les manuels sont en effet partout, des librairies aux bibliothèques, chez soi comme au travail. Internet aurait même accru leur nombre, s’il faut en croire les apôtres du tout-numérique. Les livres spécialisés ne seraient donc plus réservés aux seuls spécialistes. Mais qu’est-ce qu’un livre savant? Diderot et D’Alembert, avec leur Encyclopédie, avaient-ils conçu le livre savant par excellence? En quoi se distinguait-elle des travaux de précurseurs comme Fontenelle? Le savoir que vulgarise Louis Guillaume Figuier au XIXe siècle est-il le même que celui qui envahit les pages des Particules élémentaires de Michel Houellebecq, voire celles du Da Vinci Code de Dan Brown? Plutôt qu’un seul livre savant, il en existe de multiples formes, toutes historiquement déterminées. Les auteurs de Savoir des livres se sont interrogés sur cette histoire. Ils ont voulu comprendre quelle a été l’évolution de la publication scientifique, de l’imprimé à Internet. Ils ont rencontré sur leur chemin des revues et des bases de données, des imprimeurs et des hommes de lettres, des savants et des vulgarisateurs. Ils se sont intéressés au statut des images dans la diffusion des connaissances. Ils se sont même demandé ce qu’était l’avenir du livre savant. Ils ont surtout voulu rendre hommage à ces formidables machines que sont les livres.